Ancelotti et le Brésil : Quand la magie rencontre les chiffres

En tant qu’analyste passionné par les données, j’apprécie les entraîneurs comme Ancelotti - un tacticien qui traite le football comme un jeu d’échecs. Mais sa première avec le Brésil ? Disons que l’algorithme a besoin d’être recalibré.

La réalité derrière les attentes

Les statistiques parlent d’elles-mêmes :

• 47% de duels gagnés (contre 53% pour l’Équateur)
• 12 dribbles ratés (dont 7 par Vinicius Jr.)
• Seulement 3 percées progressives depuis le milieu

Ces chiffres sont accablants.

Le dribble en voie de disparition

Le Brésil joue encore comme en 2002, alors que le football moderne privilégie la possession. Mes données montrent des attaques qui meurent systématiquement au milieu - là où d’autres équipes recyclent le ballon.

L’illusion du milieu de terrain

Avec trois milieux défensifs alignés, le Brésil a créé ce que j’appelle “Le Trident du Néant”. Leur positionnement plat à 35 mètres du but a offert une autoroute aux contre-attaques équatoriennes.

Une lueur d’espoir

Quelques points positifs tout de même :

1. Casemiro en défense centrale : réduction de 40% des erreurs défensives
2. Augmentation des passes rasantes : 22 tentées (14 réussies)

La solution ? Trouver l’équilibre entre talent brésilien et discipline tactique européenne. Mais cela prendra du temps.